JE ME PRENDS POUR UNE JOURNALISTE ET JE VOUS EMMERDE

Nous sommes le 14 juin, c'est l'entre deux-tours des législatives. Et la politique a vraiment prit des allures d'un match de foot. Mais une seule chose est sûre : les "roses" ne vont pas revenir au score dimanche soir. Il est juste question de réduire le score au maximum...Parce que la vague bleue s'est abattue sur le pays : une terrible "branlée" infligée à la gauche... Une de plus me direz-vous, mais quand même, celle-ci est historique, voir "Royale" (mauvais jeu de mot...). Jamais dans l'histoire de la Démocratie on aura vu un tel pouvoir de la Majorité. Cette fois-ci, peu d'espoir donc...Que dis-je, nul espoir ! C'est officiel, par un manque de mobilisation, un élan de défaitisme lié au soir du 6 mai dernier, un désinterêt général pour cette campagne, la surexposition des "traîtres", c'est bien LA DROITE Ultra-Libérale, créatrice de ce cher Ministère de l'Immigration et de l'Identité Nationale, celle qui a salué l'Amérique de G.W Bush face caméra, celle qui se présente bourrée au G8, qui est au pouvoir. Jusqu'à dimanche soir dernier, 20 heures, fin d'une belle journée de juin, je n'avais probablement pas bien assimilée la mauvaise nouvelle du début de moi de mai. Mais là, face à cette carte de france "bleu", c'est bien rentré dans mon crâne. Je comprends que c'est vraiment la merde. Que dimanche après-midi, j'irais voter pour qu'au moins une circonscription de mon département bascule à gauche. Et puis à 20 heures, je jetterais rapidement un oeil comme ça, juste pour voir et savoir (pour me faire mal peut-être). Et puis, tout en changeant de chaîne ou même en éteignant la télévision, je décollerai mes autocollants de campagne "Ségolène Présidente" ou encore "Les jeunes avec Ségolène" du frigo... Ou peut-être pas... Vive la France et vive la République En écoutant "Brandy Alexander" de Feist

Mes chères compatriotes, Je reprends mon clavier (outil moderne de la communication de la Révolution) car je n'ai pas encore tout déguelé ce soir... En fait, j'ai tellement envie de gueuler que je ne sais pas par où commencer. Mais il y a quelques jours, j'ai trouvé une trame : l'édito du magazine "L'Usine Nouvelle" (fort intérressant habituellement sur l'économie des entreprises) de ce cher Olivier JAY (déjà, merci Olivier de changer de nom la prochaine fois). Aussi, jeudi matin, j'ouvre ce magazine, et comme je le fais de plus en plus ces derniers temps, je lis l'edito. Et bien, je n'ai pas été déçu...Il s'agit carrément d'une ode à Monsieur SARKOZY, un plaidoyer en faveur de l'ARGENT à l'étalage, de la non-classe absolue, l'inverse même des grands dirigents des entreprises qui ont "consacré" la France (les Michelin, Peugeot, Mérieux,...) Non, aujourd'hui un seul mot d'ordre : ETALER. D'ailleurs, il est écrit :"il est bien de réussir, de gagner de l'argent et il est fortement recommandé de l'étaler"!Voilà...Alors étalons, à toutes les échelles, montrons aux autres que nous en avons, plein les poches, plein les fouilles et les comptes en banque, mais une chose est sûe, pas trop dans le slip... Alors OUI, étalons mes amies, enfonçons les chômeurs, stigmatisatons les smicards, crucifions les Rmistes !!! Et sentons nous riches sans aucune pudeur ! Mais au fait, voilà la vraie question : quand peut-on se sentir riche ? Ou mieux encore, quand doit-on se sentir riche ?... Parce que la vraie réponse est la suivante ; pauvres glands hautains et méprisants, au même titre qu'un jour chacun on est le con d'un autre, chacun est le pauvre d'un autre...Alors continuer à nous gerber votre richesse immonde à travers la gueule, à étaler votre indécence, et surtout à étaler votre connerie telle une vulgaire confiture périmée... A tous cela, nantis, héritiers, rentiers, fanatiques des stocks options se branlant devant la montée des cours du CAC40 ou du NASDAQ, à ceux qui me demandent pourquoi je n'ai pas acheté un 500 m2 sur les Champs-Elysées, aux abonnés des voitures allemandes, à ceux qui prétendent qu'un repas à 500 Euros par personne c'est presque une "cantine", qui se demandent pourquoi il y a des gens qui sont assez bêtes pour ne pas partir en vacances, à ceux qui trouvent que la banlieue c'est déjà la Province, à ceux qui prétendant que ma voiture est une poubelle, à tous ces Saint Cons qui s'extasient devant un taux à 3,2%, à ceux qui ne vivent que pour ça, par ça et à travers ça et qu'on enterrera avec les cartes Gold et les petites coupures, à tous ceux là, je leur crache un grand MERDE à la gueule en leur montrant mon cul !!!! Vive la France, Vive la République ! (en écoutant Idir - A vava Inouva)

Tout d'abord, rassurez-vous. L'ouverture de ce blog n'enlève rien à ma vocation première : les blagues, les calambours, l'humour à gogo et autres salasseries... C'est juste l'idée et l'envie de poursuivre "ma" campagne présidentielle intra contacts msn. Son titre est prétentieux certes, mais qu'importe, son contenu l'est nettement moins. Il s'agit juste d'une vision du monde, d'une critique perpétuelle de l'information, d'un point de vue politique et politisé mais totalement assumé. Qu'importe ce que vous pourrez penser : trop de sérieux, trop rasoir,...Rien à cirer des avis des uns ou des autres. Aucun espoir de rien changer du tout, juste la satisfaction de pouvoir encore avoir le droit de penser et surtout de pouvoir l'écrire avec "ma" dérision et la démesure de mon éternelle grande gueule, ma Révolte. Alors bienvenue dans l'univers effroyable de la politique, des médias, de la manipulation, de la traitrise parfois discutable jamais défendable, de l'égocentrisme exacerbé, de la folie, du despotisme... Et pour commencer, mes hommages respectueux à C.qui s'est vu offrir un café par Julien DREY, à B. et V. , à S. qui à 15 ou 16 avait déjà une carte de parti, à B. et V. qui se présentent aux législatives (chacun son étiquette, bien entendu), et à tous ceux, finalement, qui ont su gardé leurs convictions...intactent. Vive la France, Vive la République